Paris, ville de l’amour ? Sélection de lieux pour des sorties romantiques ou sexy.

Les yeux et le cœur grand ouverts, partez à la découverte de Paris en amoureux ! Car à Paris le romantisme n’est jamais très loin, nous vous proposons une sélection d’endroits romantiques ou plus coquins, à visiter en couple, entre amis ou en célibataire.

1/ Le pont-Neuf pour un flirt avec Paris

2/ Boire un verre dans une ancienne maison de plaisir

3/ Un cabaret made in Paris

4/ La place Furstemberg – un temple du romantisme

5/ Le Silencio : l’envoutant club de David Lynch

6/ Besoin d’inspiration ? La librairie Musardine !

Flâner sur le pont-Neuf… c’est flirter avec Paris ! Dans les bras de son amant, s’asseoir sur ses bancs, au creux de ses encorbellements, admirer les étoiles, le défilé des bateaux, et à la nuit tombée l’illumination des monuments qui l’entourent.

Ici, vous êtes au cœur de Paris, là où tout a commencé. Sur les traces des Parisii, les tous premiers habitants, des Romains bâtisseurs, des Vikings arrivés par milliers sur la Seine pour assiéger et piller Paris… Sur les pas des rois de France, des petits métiers de la rue, des bourgeois, des voyous, des artistes… et des amants du pont-Neuf.

Construit au tout début du XVIIe siècle, sous Henry IV, le pont-Neuf est le plus ancien de Paris et le premier entièrement fait de pierre. S’il est devenu une icône romantique, il a été aux XVIIe et XVIIIe siècles, un lieu important de commerce, de divertissement et de rencontre.

Plongez-vous dans le Paris coquin de la Belle époque, période durant laquelle le plaisir et la décadence faisaient loi. Au tournant du XXe siècle, on comptait près de 120 maisons de plaisir dans la capitale. Certaines de ces maisons, plus couramment appelées « maisons closes » (car elles devaient fermer portes et volets afin que l’on ne puisse pas apercevoir ce qui s’y passait depuis la rue), ont pu être très luxueuses.

Deux d’entre elles, l’Hôtel Alevy et le Marguery, respectivement devenues le Carmen et le Delaville Café, ont été transformées en bar de nuit et en bistrot, tout en gardant leurs somptueux décors : moulures, plafonds peints, sculptures, dorures… La volupté de ces lieux si secrets, demeure.

Le Carmen doit son nom au chef d’œuvre éponyme que George Bizet, alors client de l’hôtel Alevy, y composa.

Le Carmen – 34 rue Duperré, 9e arrondissement

Delaville café – 34 boulevard Bonne nouvelle, 10e arrondissement

Ce n’est pas qu’un cliché, Paris est la ville des cabarets. Aujourd’hui lieux de plaisir et de divertissement, les cabarets parisiens, nés à Montmartre au XIXe siècle (période à laquelle Montmartre n’était encore qu’une petite ville de la périphérie), ont d’abord été des lieux de restauration. Les premiers cabaretiers furent les modestes habitants de la butte qui proposaient à boire et à manger, aux parisiens lors de leur promenades champêtres et dominicales. Devant le succès croissant de ces lieux de restauration bucoliques, les cabarets devinrent au fil du siècle les lieux de divertissement que l’on connaît. Les artistes s’y rencontraient, s’y présentaient, le tout Paris s’y rendait pour découvrir de nouveaux plaisirs…

Si les cabarets ont quelque peu perdu leur folie d’antan, certains ont gardé l’exigence de qualité, de subversion et d’originalité de leur début.

La Nouvelle Eve, située à deux pas du Moulin Rouge, a été fondée en 1898. C’est ici que fut créé la première revue nue de Paris, en 1920 ! Entre cabaret et music-hall, les spectacles sont composées de nombreux numéros et notamment du fameux et toujours sulfureux French Cancan.

Le Crazy Horse est probablement le plus sexy des cabarets parisien. Les corps des danseuses vêtues de leur iconique perruque, sont magnifiquement habillés de lumière.

Chez Michou est une institution montmartroise, fondée par le célèbre et regretté montmartrois, Michou. La spécialité de cette maison familiale, à l’ambiance décontractée et paillette, est le transformisme. Expérience authentique garantie !

La Nouvelle Eve, 25 rue Pierre Fontaine, 9e arrondissement

Le Crazy Horse, 12 avenue George V, 8e arrondissement

Chez Michou, 80 rue des Martyrs, 18e arrondissement

Nichée au cœur de l’ancienne abbaye Saint-Germain-des-Prés, dans le 6e arrondissement, la discrète et splendide place Furstemberg est un bijoux méconnu de la capitale. Entourée d’étroites ruelles aux allures médiévales, on raconte que cette place est le plus ancien et le plus petit rond-point de la capitale. C’était le lieu des chevaux et des calèches au temps de l’abbaye. Rappelons que cette abbaye date du 6e siècle !

Les réverbères, les arbres, les maisons… font de cet endroit, un véritable temple du romantisme, idéal pour conclure lors d’un premier rendez-vous.

D’ailleurs, dans l’un des coins de la place, se trouve le Musée Eugène Delacroix, l’un des plus célèbres peintres romantiques français. Cette maison fut la dernière demeure de l’artiste.

« Descendre au Silencio », signifie entrer dans un décor de film de David Lynch. L’atypique réalisateur américain, a réaménagé ce club à l’image de ses meilleurs films. L’acoustique, la lumière, le design des meubles… il a pensé à tout. Dès l’entrée, vous emprunterez l’escalier aux marches feutrées (provocant un silence aussi déconcertant qu’envoutant), qui vous conduira jusqu’au bar.

Même si cet endroit nocturne est un club quasiment privée, l’expérience est telle que nous ne pouvions pas l’oublier dans notre liste. Inutile de vous dire qu’il faudra vous présenter sous votre meilleur profil, après 23h, lorsqu’il ouvrira ses portes au public !

Le Silencio, 142 rue Montmartre, 2e arrondissement

Unique librairie érotique de Paris, la Musardine recèle de littérature érotique ou pornographique. Le choix est large et protéiforme, vous y trouverez certainement l’objet recherché : romans, bandes dessinées, romans photos, recueil de poésie… De quoi éveiller votre imagination. N’hésitez pas à demander conseil.

Alors, Paris ville de l’amour, cliché ou réalité ?